Imaginez, une plaine tapissée de rizières, au milieux ajoutez plusieurs massifs karstiques de 500 à 700 m d’altitude, couronnez le sommet des ces montagnes par des stûpas dorés, avec aux pieds de ses monts des grottes immenses avec … des stûpas à l’intérieur et vous obtenez une copie assez fidèle d’ Hpa-An.

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Difficile alors de savoir par quoi commencer ! Nous choisissons le challenge physique, puisque nous gravirons verticalement le mont Zwe Ga Bin qui est le sommet le plus haut de la région (723 m), sous une chaleur écrasante. 

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Là haut, bien sûr, la vue est imprenable, au premier coup d’œil l’ambiance y est moins monastique que nous l’espérions. Nous demandons tout de même à l’un des moines de la pagode si l’on peut rester pour la nuit, il nous offrira une natte tressée et une couverture : une expérience insolite et privilégiée.  A la nuit tombée nous verrons un groupe de petits moines novices accompagnés, monter faire une prière. On ne sait pas qui étaient les plus intrigués : nous, tout ébahi de voir ces petits novices en uniforme de moine et de nonne, ou eux, de voir des blancs sur leur lieu de pèlerinage. Quoiqu’il en soit on aura chacun bien rigolé et joué le jeu de se faire prendre en photo et réciproquement. 

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Le lendemain après avoir discuté longuement avec un moine, nous descendons par l’autre versant. En bas nous louons une moto pour visiter les grottes de Saddar et la pagode de Kyaik-Ka-Lat, cette dernière est située au milieux d’un marais avec dressé au milieux un piton rocheux plus étroit à la base qu’au sommet… Bon et sinon c’est quoi cette manie  de vouloir tout mettre en équilibre ?