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Le Ratanakiri

Ca faisait un moment qu’on attendait de découvrir cette région un peu plus reculée, vers la frontière laotienne et surtout propice aux treks. Nous posons nos bagages dans la ville Ban Lung  après un voyage de 8h au lieu des 6 annoncées, dans un mini-van chargé de seulement 21 PERSONNES,  15 sacs de fruits et légumes et 2 scooters… ok on va plier les jambes, se serrer et ouvrir la fenêtre pour trouver un peu d’air, ah non en faite on ne peut pas parce que sinon c’est un nuage de poussière rouge qui rentre dans le van…

Nous passons notre première journée à visiter les alentours de Ban Lung avec notamment ses cascades, son lac volcanique et ses plantations d’hévéas qui rendent cet endroit très charmant.

Le lendemain nous partons vers le Virachey national park, une des dernières forêts denses protégées au Cambodge où vivent toujours des minorités ethniques autonomes.  Une heure en voiture suivit d’une courte traversée en bateau et nous arrivons au village de Koklak d’où nous retrouvons le « ranger » qui sera notre petit Poucet à travers la jungle ( le « ranger » est un villageois de kloklak qui parlera le lao avec notre guide, qui lui nous parlera en anglais…). C’est donc à 6 : nous, deux autres français notre guide khmer et le « ranger »mr Jim que nous partons à travers la jungle !

Nous passons la soirée auprès du feu et d’une délicieuse soupe de légumes cuite dans du bambou, avant de nous engouffrer dans les hamacs. Le matin on aura le privilège de goûter à la souris BBQ, une friandise pour Mr Jim, une expérience très gouteuse pour nous.

Le deuxième jour de Trek nous finissons déjà notre boucle par la jungle : 6h de marche entrecoupées de baignades rafraichissantes et vitales vu la chaleur ! C’est bien épuisés que nous arrivons dans le village par lequel nous avons commencé le trek, nous y passerons la nuit dans la maison de Mr Jim et de sa famille.

Ce fut l’occasion de goûter l’alcool de riz dont le goût est plutôt doux, mais les effets tout aussi dévastateurs que le rhum et nous aura conduit le soir à la « discothèque » du village où Emilien se serait mis selon lui, à parler couramment le Kiev, la langue locale, et Clotilde aurait dansé de façon innée la danse locale.

 C’est donc avec une bonne gueule de bois que nous visiterons le lendemain un dernier village qui clôturera notre fantastique expérience au sein de la jungle du Virachey national park.

Une expérience non aseptisée:

Nos bouteilles n’étaient pourtant pas percées ! Mais elles se sont toutes vidées la première journée, nous avons donc continué en remplissant nos bouteilles d’une eau trouble tirant sur le brun, directement puisée dans la rivière puis bouillie au feu de bois, ce qui lui donnera un goût tiède et fumée. 

Les repas eux, sont rythmés depuis le début de ce trek par notre fin palet, qui constate les effets de la chaleur sur le goût de la viande de porc, en effet à mesure que les repas se présentent nous constatons sans équivoque qu’il nous faut de plus en plus de piment pour masquer le goût de plus en plus fort de la viande, Clotilde deviendra végétarienne jusque la fin de ces 3 jours, Emilien continuera bravement d’honorer les repas.

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