Carnet de voyage
Clotild&milien
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Phnom Penh
et ses environs
Nous sommes bien arrivés à Phnom Penh, la capitale du Cambodge, le Jeudi 13 février. Nous avions prévu d’y rester 5 jours à peine, le temps de faire notre demande de visa pour la Birmanie, mais l’ambassade de la Birmanie étant fermée exceptionnellement le vendredi 14, nous devons donc rester 1 semaine à Phnom Penh le temps de recevoir notre visa. La transition entre la Nouvelle Zélande et Phnom Penh est assez brutale, le premier jour on se sent un peu spectateur de toute cette agitation dans la rue, on subit la chaleur, le bruits et les odeurs… il faudra une bonne sieste et un jus de citron frais pour aller affronter ce tourbillon de vie !
On réserve notre première visite au Palais Royal et la pagode d’argent histoire de mieux comprendre les rouages de la monarchie constitutionnelle de ce pays, le roi y a toujours ses appartements mais à côté de la partie visitée.
On ira visiter plus tard la prison de haute sécurité S-21, une école transformée en centre le détention et de torture en 1975 sous la dictature de Pol Pot. Le lieu est laissé tel quel et fait vraiment froid dans le dos. Les photos et une vidéo témoignent de l’atrocité de cette période alors que les procès des responsables ne font que commencer.
Nous devrons nous éloigner du centre ville pour découvrir ce qui intéresse un peu plus cette population, c’est autour d’un ring que nous découvrons la boxe Khmer parmi la foule locale en effervescence. Ça se bastonne dur sur le ring !
C’est loin du tumulte de la grande ville, que nous partons à la découverte des environs, ainsi nous avons pu voir d’un peu plus près le métier du tissage sur l’île de la soie (l’île de Koh Dach) située au milieu du Mekong.
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Pour la petite histoire :
Lorsque nous étions à Auckland, après être passés au feu rouge, bien rouge, un policier nous arrête sirène hurlante nous faisant remarquer la faute, puis se met à nous demander ce que l’on fait en Nouvelle Zélande et finit par nous expliquer notre route en nous souhaitant bon voyage sans l’ombre d’un dollar à verser.
A Phnom Penh nous louons un scooter, lors de la remise des clés, le loueur nous prévient que si l’on se fait arrêter par la police, l’amende maximale s’élève à 1$. Soit, on voit pas trop pourquoi on se ferait arrêter?… pourtant à peine 5 min et 3 virages plus tard, c’est bien le sifflet d’un monsieur en beige qui nous arrête, verdict : un sens unique (nous, on a fait que suivre le scooter de devant…) et donc 20$ d’amende ou ils prennent la moto. Aïe ça se complique, on tente la négociation mais ça ne marche pas vraiment, finalement Clotilde saisie le téléphone et appelle le loueur, le ton et les visages changent, l’amende passe finalement à 5$, il nous dira « c’est 1$ par policier », et ils sont 5… mouais…
Moralité : Mieux vaut griller un feu en Nouvelle Zélande que de prendre un sens interdit au Cambodge !